20 BARS ET CLUBS FERMéS à MONTRéAL QU'ON N'OUBLIERA JAMAIS
Les nuits dans les bars et clubs défunts de Montréal laissent des marques indélébiles dans nos mémoires. On doit avouer que certaines sorties restent floues, alors qu'on se souvient davantage du lendemain de brosse que la soirée (arrosée) elle-même. Dans tous les cas, la métropole est réputée pour son nightlife actif et tu as peut-être contribué aux souvenirs de certains endroits avec tes personnes préférées.
Qu'on les appelle discothèques, boites de nuit ou simplement bar ou club, de nombreux établissements montréalais qui ont fait danser les Montréalais et Montréalaises ont marqué certaines époques et décennies. Ahhhh, ce bon vieux temps - pas si lointain - ou tu pouvais dormir trois heures avant d'aller travailler le lendemain, armé.e de ton Gatorade!
Voici donc 20 bar et clubs montréalais où on n'oubliera jamais 🎶ces soirées-là🎶 (ah-ah ah-ah).
Le Gogo Lounge
L'intérieur du Gogo Lounge.
Coloré et jouant avec justesse sur le quétaine assumé, j'ai un souvenir précis du Gogo Lounge, fermé depuis 2014 : j'étais à côté du bar où mon ami se tenait. J'ai remarqué que sous son pied droit, il y avait un billet de 50 $ qui trainait!
Heureux de cette trouvaille, nous nous sommes servis de ce billet pour nous payer la traite toute la soirée. Fut une époque où on pouvait fêter avec 50 $ pour deux. Le lendemain, il m'a écrit sur MSN : « Hey man, il me manque 50 $ dans mon portefeuille. C'était mon 50 $ qu'on avait trouvé! »
Le Diable Vert
L'entrée du Diable Vert
Il y a un bon 15 ans, j'avais décidé d'aller rencontrer des gens d'un forum de discussion à l'époque où c'était très gênant de rencontrer des gens du web.
Au Diable Vert, je reconnais un homme qui me dit vaguement quelque chose. Je l'accoste: « Hey allo! T'es qui sur le forum? »
Il m'a répondu : « Quel forum? Chu Kevin Parent. »
Je suis parti avec un malaise, mon verre intact. Et le club a ensuite fermé ses portes en 2012, emportant avec lui ce moment inconfortable.
Le Loft
Lors de mon arrivée à Montréal, j'étais tellement impressionné par la terrasse sur le toit du Loft. Avec la vue sur le Complexe Desjardins et la place Ville-Marie, je me sentais vraiment arrivé en ville.
On se souvient de son intérieur assez spacieux pour accueillir une ambiance rock et une ambiance de club dans deux pièces séparées. On essaie encore d'oublier les toilettes à la file beaucoup trop longue, où l'humidité suintait sur les murs.
Peut-être qu'un jour, je vous raconterai la fois où je me suis fait sortir du Loft - avant sa fermeture en 2023. La seule et unique fois où on m'a sorti d'un établissement!
Le 1234
Parle-moi de ça, un endroit dont le nom est exactement l'adresse. Avant qu'on ait des GPS dans nos poches, se faire dire « le 1234 est au 1234 de la Montagne » était rassurant. Ce sentiment de réconfort avant de danser sans lendemain n'existe plus depuis 2013.
Saviez-vous que cet immeuble a déjà été occupé par un commerce funéraire nommé Joseph C Wray Funeral Parlour? On peut même lire dans des archives que le propriétaire, Joseph C Wray, a été exposé dans son propre commerce!
Le Saint-Sulpice
La belle époque du Saint-Sulpice.
Autrefois un incontournable du Quartier Latin, le Saint-Sulpice était assez vaste pour y retrouver différentes ambiances: une terrasse avec des gens trop saouls, trois étages de bar avec des gens trop saouls et un petit dancefloor avec des gens... trop saouls.
Trêve de plaisanteries, la fermeture du Saint-Sulpice en 2023 marque la fin d'une époque: celle où beaucoup de Montréalais et Montréalaises se rejoignaient au Quartier Latin pour papoter autour d'un verre.
Le Drugstore
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Icône du Village, le Drugstore était un endroit de perdition par excellence. Malgré sa renommée, on pouvait voir la fin arriver avant sa fermeture en 2013, selon le magazine Fugues.
Le Edgar Hypertaverne
La devanture du Edgar Hypertaverne.
Situé où se trouve maintenant le West Shefford sur Mont-Royal, le Edgar Hypertaverne était l'endroit des hipsters avant qu'on invente le mot hipsters. J'essaie encore de comprendre ce qu'est une hypertaverne, depuis sa fermeture en 2014.
Pour ma part, c'était la place où j'allais finir ma soirée lorsque l'aubergiste de la Taverne Laperrière, au coin de De Lorimier et Mont-Royal, décidait de fermer trop tôt.
Le Salon Officiel
La fameuse porte du Salon Officiel.
Il y a un peu plus de 10 ans, Le Salon Officiel était l'endroit des gens trop cool pour l'école. Caché sur la rue Roy, le logo sur la porte trahissait son emplacement.
Le Baloo's
Avant que l'Abreuvoir devienne le commerce qu'on connait aujourd'hui, le Baloo's avait une ambiance un peu plus détendue. Mes souvenirs de l'endroit sont un peu flous. Un peu parce que ça fait longtemps, mais surtout parce que mon ami achetait des seaux de bières pour pas cher.
Le Radio Lounge
L'animateur de radio Denis Fortin était un des copropriétaires du Radio Lounge, fermé depuis 2013. C'est la raison pour laquelle on doit sortir notre grosse voix FM pour dire Rédiyo Lâââounge.
Le House
Selon la seule critique existante sur TripAdvisor, l'entrée au House n'était que 5 $ ou 10 $. Malheureusement, l'internaute souligne que tout le monde a l'air trop jeune. En tant qu'Américaine, elle n'est pas habituée de voir des 18-20 ans dans ce type d'établissement.
En plus, elle a noté que le service laissait à désirer, alors que ses consommations ne contenaient que très peu d'alcool. Sa note? Deux sur cinq. Une minute de silence pour le House.
La Mouche
Initialement un club, La Mouche s'est graduellement transformée en salle de spectacle. On peut encore trouver sa vieille page sur le site de La Vitrine.
La Boom
Disparu en 2019, le site de La Boom est encore en ligne! Sa section historique n'est pas très étoffée, mais on peut apprendre que ça a été ouvert en 2001.
Le Tribe Hyperclub
Le logo iconique du Tribe Hyperclub.
Je me demande encore pourquoi des gens ont pensé que c'était une bonne idée de construire un club dans un lieu aux plafonds si bas. Les ventilateurs dans les coins qui devaient servir à aérer les lieux ne faisaient que diffuser la fumée des cigarettes dans toute la place.
C'est sans surprise que cet endroit est maintenant fermé. Toutefois, une autre boite de nuit est née de ses cendres : Les Bains Douches.
Les Bains Douches
La fermeture des Bains Douches a été très médiatisée. Vers la fin, un populaire boxeur avait gagné une poursuite de 12 500 $ envers l'établissement. C'est la somme qu'il aurait du percevoir pour sa visite après un combat. Les tenanciers ont dit qu'il s'est présenté en retard et ne serait pas resté suffisamment longtemps.
Toutefois, le juge a donné raison au pugiliste. Avoir su, ça aurait dû s'appeler Les Bains Douches Froides.
Le Tokyo Bar
Fermé tout récemment en 2020, le Tokyo Bar était reconnu pour sa terrasse sur le toit. Un endroit idéal pour profiter de l'été à Montréal et aller boire après avoir fêté durant le festival MURAL.
Le Club 737
La meilleure terrasse de cette liste.
Situé sur le toit de la place Ville-Marie, le 737 offrait le meilleur panorama de toutes les entrées de cette liste. Alors que l'activité de nuit plaisait aux clubbeurs et clubbeuses, mes souvenirs du Club 737 se passaient davantage au 5 à 7. Alors que je travaillais tout juste en face, je me souviens très bien de l'offre 2 pour 1 à 6 $ sur la bière, jusqu'à 18 h.
Oui, vous avez bien lu. 6$ pour deux bières. Je me sens comme une personne âgée qui raconte que ça coûtait 5 cennes pour aller « aux vues »!
Le Medley
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Fermé en 2010, le Medley servait aussi de salle de spectacle. Situé au coin de René-Lévesque et St-Denis, l'endroit est devenu ce que tant d'immeubles de Montréal sont devenus : des belles places à condos.
Le Club Opéra
Le Club Opéra était sans doute le plus chic de cette liste. Avec des portiers habillés chic, un cover substantiel et des drinks à 10 $. Dans ces années, on trouvait ça cher 10 $ pour un drink. C'était le double de ce qu'on pouvait trouver ailleurs!
Pour vrai, cet article me donne tellement un coup de vieux que je me suis ouvert un onglet pour magasiner mes préarrangements funéraires!
Le Central Station
Bien qu'il ne reste presque aucune trace du Central Station de Montréal sur internet, le Central Station était un endroit très convoité dans une époque pas si lointaine.
PS : Quand je dis « une époque pas si lointaine », j'essaie juste de me convaincre que je ne suis pas si vieux. Sur ce, je m'en vais prendre mes pilules de glucosamine!